Vous êtes un particulier et disposez de plusieurs biens immobiliers que vous avez mis en location. Vous relevez dans ce cas du statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP).

Le statut de LMNP

Deux options de déclaration fiscale vous sont alors ouvertes : soit le régime réel, soit le régime forfaitaire. Le choix entre ces deux options peut être une source importante d'économies sur la note que vous présentera Bercy !

Tout d'abord, rappelons que les conditions d'accès au statut de LMNP sont que le total de vos loyers ne dépasse pas 23.000 Euros par an, ou que ces loyers ne dépassent pas 50% de vos revenus globaux.

Par ailleurs, les loyers doivent être imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et, comme le nom du statut l'indique, les logements doivent être fournis meublés aux locataires.

Les montants des loyers

Dans le cas où les loyers ne dépassent pas le montant de 32.900 Euros par an (vous serez dans la catégorie du micro-BIC), vous bénéficierez d'un abattement forfaitaire, très intéressant, de 50% sur vos recettes locatives : la moitié de vos loyers ne seront donc pas imposables !

Pour des montants de loyers supérieurs à 32.900 Euros, vous serez au régime réel. Dans ce cas, les choses se passent un peu comme pour une entreprise, avec une prise en compte des charges liées à l'activité, qui viendraient se déduire du "chiffre d'affaires" de votre location (il ne s'agit que d'une analogie toutefois, pour comprendre le fonctionnement). Ainsi, vous pourrez déduire les intérêts d'emprunt, les taxes, mais aussi les travaux, frais de syndic et de gestion, etc. de votre recette, et sur un plan financier, vous pourrez aussi déduire une partie du prix du logement.