La rentrée 2017 est une période propice au rachat des prêts. Les taux bas favorisent cette situation.Une moyenne des taux qui stagne
Les candidats au rachat de crédit immobilier qui ont manqué le coche en 2016 peuvent se réjouir : les conditions actuelles leurs sont toujours favorables. Même si les taux ont atteint leur niveau le plus bas au cours de l’automne dernier, l’année 2017 n’a pas fait exploser les compteurs. Si une augmentation était annoncée pour l’année en cours, la hausse de la moyenne des taux ne s’est pas emballée. Au contraire, elle aurait même tendance à ralentir. C’est en tout cas, le constat dressé par les indicateurs du marché : en juillet, cette moyenne se fixe à 1,55 % contre 1,57 % le mois précédent.
Mais pourquoi est-il toujours intéressant de faire racheter son crédit immobilier ? D’une part, les banques se financent actuellement à des taux attractifs auprès de la Banque centrale européenne. Elles peuvent donc se permettre de répercuter ses bas niveaux sur les emprunteurs. En revanche, ces derniers ont intérêt à accélérer leurs démarches.
Les banques auront bien atteint leurs objectifs
En effet, les établissements bancaires ont ou vont prochainement atteindre leurs objectifs. Les banquiers seront donc moins enclins à faire des gestes commerciaux pour attirer de nouveaux clients. Cela ne signifie pourtant pas que les portes seront closes.
Pour rappel, le rachat de crédit immobilier permet à un ménage emprunteur de renégocier à la baisse son prêt immobilier. A la clef, ce sont des milliers d’euros d’économies envisageables. La période de taux bas est également propice au regroupement de crédits. Dans ce cas, les emprunteurs ont plusieurs prêts en cours (immobilier, consommation, voiture, travaux). En regroupant les emprunts au sein d’un unique prêt, le foyer pourra adapter la nouvelle mensualité avec ses revenus.
Il n’est pas nécessaire de subir une baisse de revenus pour solliciter un rachat des crédits. Il est tout à fait possible d’anticiper un changement de situation (un départ en retraite, par exemple) pour éviter le surendettement.