Deux indicateurs impactent directement le budget d’un ménage : le taux du crédit immobilier qui favorise l’achat d’un bien et le prix moyen au mètre carré qui tend à se renchérir. Difficile dans ce contexte de déterminer une stratégie d’acquisition immobilière claire puisque les prix sont fortement variables selon la région et la ville où résider.

Une hausse générale du prix de l’immobilier

Un réseau d’agences immobilières reconnu en France annonce en ce début d’année une  nouvelle hausse du prix moyen de l’immobilier comprise entre 1 et 2%. Désormais les futurs acquéreurs propriétaires devront débourser un prix au mètre carré renchéri à hauteur de 2 595€/M2 en moyenne. Déjà, l’année 2017 a connu une progression record, ce qui traduit une certaine continuité qui semble se maintenir dans un futur proche. En effet le marché a repris des couleurs pour atteindre un niveau équivalant à celui de 2011. C’est à Paris que les prix demeurent les plus élevés pour afficher un coût au mètre carré qui passe la barre des 10 000€.

Cependant il ne faut pas voir ces données comme une vérité sur l’ensemble du pays. En effet, des chiffres viennent tout de même contredire cette hausse des prix selon la situation géographique. D’abord la région des Hauts de France constate une baisse de 1,9% alors que s’inscrit une hausse de 2,4% dans la capitale des Flandres (Lille).

En outre, cette dynamique des prix dépend davantage de la situation démographique d’une zone ou d’une ville mais aussi de son activité économique. En effet, la progression peut aller quatre fois plus vite entre des métropoles qui attirent toujours plus de monde et le reste du territoire. Néanmoins, quelques signes de faiblesse laissent présager un tassement des hausses car le nombre de jours de vente en moyenne dépasse les 91 jours. Peut-être assiste-t-on à une fin de cycle ?

La surface achetée moins étendue malgré des taux faibles

Depuis plusieurs années, les Français peuvent profiter des taux bas pour acheter plus facilement leurs logements. Cette embellie implique aussi une hausse des prix, ce qui réduit la capacité d’achat des ménages. Désormais les taux ne baisseront plus davantage pour se fixer autour de 1% puisqu’ils ont atteint le niveau du seuil de rentabilité des banques. Ce tassement laisse moins de marge de manœuvre pour les Français qui désirent acquérir une propriété.

Peu d’alternatives s’offrent alors à eux entre le choix de serrer la ceinture ou  de baisser la surface du logement voulu. En conséquence, la valorisation de l’immobilier réduit les surfaces pour un même prix. Par exemple pour un prix de 80 000€, il est possible d’acheter un studio à Nice, un deux pièces à Rouen et un quatre pièces à Carcassonne. En outre, le type de produit peut varier selon s’il s’agit d’un appartement, qui se valorise autour de 3 530€/m2, ou d’une maison qui atteint les 2 085€/m2.