Les taux bas sont toujours d’actualité avec 1,47 % de moyenne en février dernier. Cependant le marché immobilier voit ses prix progresser au grand dam des acheteurs

La moyenne des taux reste contenue

En matière d’immobilier, les années se suivent et ne se ressemblent pas. A tel point que les experts en financement immobilier ne savent plus sur quel pied danser. Pour rappel, en 2016, les taux d’intérêts des crédits immobiliers ont connu une forte baisse jusqu’à l’automne de la même année. La hausse attendue au cours de l’année 2017 a bien eu lieu, certes, mais la moyenne des taux n’a pas bondie.

En ce début d’année 2018, le statu quo semble toujours de mise. A titre d’exemple, pour le mois de février qui vient de s’écouler, la moyenne a retrouvé un niveau observé il y a 12 mois à savoir 1,47 % de taux pour toutes les durées d’emprunt confondues. Depuis décembre 2017, la moyenne s’offre même le luxe de reculer. Les taux attractifs sont donc toujours d’actualité. Au regard de la courbe des taux d’intérêt, la tendance est donc profitable pour les emprunteurs immobiliers.

Les prix de l’immobilier ancien en hausse

Mais la réalité du marché est tout autre. En effet, bien que les taux se maintiennent à des bas niveaux, le marché de la pierre a progressé dans le même temps. Cette hausse a un impact sur le marché notamment dans les agglomérations où le marché à tendance à se tendre.

Du côté des banques, l’impact se fait ressentir en particulier en termes de nouveaux crédits. Sur les 12 mois glissants, leur nombre a reculé de 4,1 %. Dans le même temps, les prix du marché immobilier ancien ont évolué à la hausse (+ 4 %). Pour les acheteurs, les biens mis en vente au « bon prix » se font de plus en plus rares.

Dans les principales villes du pays, les acheteurs ayant un profil d’emprunteur qualifié de moyen ou faible voient leur pouvoir d’achat immobilier reculer. Pour trouver une surface correspondant à leurs attentes, ils sont contraints de se tourner vers les biens en périphérie ou dans les zones rurales.