L’assurance emprunteur est systématiquement exigée par la banque lors d’une demande de crédit immobilier. Cette couverture indispensable assure au prêteur d’être remboursé en cas de défaillance de la part de l’emprunteur. Ce dernier sera quant à lui protégé financièrement s’il n’est plus en mesure de rembourser les mensualités restantes. Avant de vous faire une offre, l’assureur peut vous demander de réaliser un bilan médical.

A quoi sert le bilan médical d’assurance emprunteur ?

Dans le cadre de la souscription d’un contrat d’assurance de prêt immobilier, un bilan médical peut être demandé à l’emprunteur selon son profil et le montant emprunté. Les formalités médicales les plus fréquentes auxquelles un emprunteur doit se soumettre sont la déclaration d’état de santé et le questionnaire médical simplifié.

La déclaration d’état de santé correspond à un formulaire déjà établi. Le futur assuré doit seulement indiquer s’il est atteint à sa connaissance d’une maladie ou d’une affection. Le questionnaire médical simplifié permet au médecin de l’assureur de bien comprendre votre dossier.

Il peut nécessiter l’apport de pièces justificatives, notamment si vous suivez un traitement de longue durée. La compagnie d’assurance s’appuiera sur ce questionnaire pour vous faire une proposition d’assurance avec ou sans surprime et/ou exclusions de garanties.

Qui est concerné par la visite médicale plus complète ?

Lorsque le montant emprunté dépasse 250.000 euros et l’emprunteur est âgé de plus de 45 ans, l’examen de santé de l’assurance de prêt immobilier est plus complet. L’avis du médecin traitant peut être nécessaire ainsi que plusieurs documents médicaux : sérologie, électrocardiogramme, analyse d’urine, radiographies.

Après étude des résultats, l’assureur s’engagera ou non à couvrir le souscripteur. La validation d’un facteur de risque médical peut donner lieu à l’application d’une majoration de tarif ou surprime voire même à des exclusions de garanties. Enfin, la compagnie d’assurance est en droit de refuser d’assurer l’emprunteur si elle estime que le risque est trop élevé.

Depuis l’entrée en vigueur des lois Lagarde et Hamon suivie de l’introduction du principe de résiliation annuelle début 2018, les emprunteurs peuvent faire jouer davantage la concurrence et tenter d’obtenir un contrat d’assurance aux garanties plus étendues à moindre prix.

De plus en plus de compagnies d’assurance se spécialisent dans la prise en charge de personnes dites « à risques » pour leur permettre d’accéder à l’emprunt (convention AERAS). Il est donc tout à fait possible de trouver une assurance emprunteur avec un problème de santé.