En ce début d’année, si la baisse des taux d’intérêt immobilier a permis d’optimiser la capacité d’emprunt des ménages, elle a aussi rendu éligible certains emprunteurs propriétaires au regroupement de crédits immobiliers.Baisse des taux : hausse de 15 % de la capacité d’achat
Selon l’observatoire crédit logement/CSA, le prêt immobilier est toujours attractif, à ce jour, les taux d’intérêt moyens, toutes durées confondues, se sont établis à 2,42 % (un nouveau record).
En seulement un an, ils ont ainsi perdu 70 points de base. En fait, cette tendance baissière des taux s’est poursuivie sous l’effet de la politique de la banque centrale Européenne et de la volonté des prêteurs (banque, établissement de crédit) de soutenir le marché immobilier.
Les ménages modestes et les jeunes ménages se sont saisis de cette opportunité pour mettre en place des projets d’acquisition immobilière. Ainsi, la durée moyenne de crédit immobilier s’est allongée de près de 7 mois et le mouvement de dégradation des flux de la primo accession qui s’observait depuis 2011 est enrayé.
Selon l’observatoire, la baisse des taux a également permis d’augmenter de 15 % la capacité d’achat des emprunteurs, soit plus que la baisse des prix de l’immobilier.
Baisse des taux favorise le regroupement de crédit immobilier
Dans l’état actuel des choses, si pour les ménages, la période semble opportune pour devenir propriétaire, ceux qui ont franchi le pas il y a quelques années peuvent aussi profiter des conditions actuelles de financement.
Grâce à une opération de regroupement de crédits (immobilier, consommation), ils peuvent faire racheter leurs anciens prêts contractés à un taux d’intérêt plus élevé et bénéficier des conditions actuelles de crédit.
Le principe est simple, un nouveau crédit va se substituer aux précédents encours et cette opération bancaire se soldera par une diminution du montant des échéances et un rallongement de la durée de remboursement.
Grâce au niveau actuel des taux d’intérêts, de nombreux profils emprunteurs peuvent désormais prétendre au rachat de crédit, puisque, les conditions actuelles optimisent leur capacité de remboursement et d’emprunt, favorisant ainsi le regroupement de crédits.
