1 %, c’est le taux de rémunération du livret A depuis le 1er août. Ce dernier n’a jamais été aussi bas depuis sa création. Un fait largement débattu sur le web, les réseaux sociaux et dans la presse traditionnelle. Cependant, avec cette baisse de rendement, peut-on se poser la question de la nécessité de conserver ce placement ? Voici quelques éléments de réponse.

Pourquoi faut-il conserver son livret A ?

Avec son taux de détention qui dépasse les 95 %, le livret A est sans doute le produit d’épargne populaire par excellence. Les conséquences de son niveau de rémunération concernent donc quasiment tous les Français.

Avec un taux de rendement symboliquement bas « 1% », les réactions sur le maintien de ce produit d’épargne ne sont que subjectives. Pourtant, plusieurs raisons plaident en faveur du maintien du livret A malgré son taux de rémunération historiquement bas.

  • D’abord, il est sûr : dans la conjoncture actuelle caractérisée par l’incertitude, mieux vaut opter pour des supports indifférents aux changements perpétuels des marchés financiers. Certes la principale place financière « le CAC 40 » s’est bien comportée ces deux dernières années, mais rien ne prévoit un avenir aussi serein.
  • Ensuite, il est liquide : l’argent placé sur le livret A est toujours disponible. En cas de besoin, il suffit de donner un ordre de versement pour voir son compte courant crédité. De plus, si le livret A et le compte courant sont détenus dans la même banque, il suffit de quelques clics pour disposer de l’argent dont on a besoin.
  • En fin, il est défiscalisé : Certes, le taux de rémunération brut n’est pas élevé, mais il est égal au taux de rendement net. Le livret A est totalement exonéré d’impôt et des prélèvements sociaux

Livret A : les alternatives

Pour gagner en terme rémunération, il faut impérativement opter pour une alternative au livret A ce qui demande de faire des concessions, soit sur le risque, soit sur la liquidité. Quelles sont ces alternatives ?

  • Le livret bancaire : considéré comme l’un des principaux concurrents traditionnels du livret A, le livret bancaire est assorti d’une imposition très dissuasive (24 %) et les prélèvements sociaux sont estimés à 15 % si le rendement ne dépasse pas 2 000 euros par an. Le taux de rendement du livret bancaire est à 4,60 % à ce jour, mais il n’est accordé que sur des durées courtes et pour des sommes limitées.
  • Le plan épargne logement (PEL) : le PEL rapporte 2,50 % net d’impôts pendant 1 an, mais il est soumis aux prélèvements sociaux (15,5%). Par ailleurs, mettre en place ce produit d’épargne implique un engagement de 4 ans minimum, tout retrait d’argent entraîne automatiquement la clôture du PEL et l’application de certaines pénalités.
  • L’assurance-vie : avec un rendement estimé à 2,9 % par an, l’assurance-vie est l’une des meilleures alternatives, elle permet de conserver la disponibilité de son épargne et la fiscalité semble plus faible qu’on le pense souvent.