Selon certains réseaux bancaires, cette rentrée est marquée à la fois par des taux d’intérêt toujours attractifs et des prix du mètre carré en légère baisse. Le contexte semble donc idéal pour procéder à un regroupement de crédit ou une acquisition immobilière.

C’est le moment de faire racheter ses encours

Certes les taux d’intérêt immobilier ont enregistré quelques hausses, mais ils se maintiennent toujours à des niveaux très bas.

Depuis le début de l’été, les différents observatoires ont enregistré une hausse de 0,20 % en moyenne sur les taux d’intérêt qui avaient atteint des planchers historiques. Pas de quoi  renoncer au regroupement de ses prêts.

Dans le contexte actuel, les banques ont toujours la volonté d’accroitre leur part de marché et le regroupement de crédits constitue un excellent produit pour attirer de nouveaux clients.

Cependant, les délais de traitement des demandes de rachat de crédits se sont sensiblement allongés, les prêteurs ont été submergés de demande de regroupement de crédits depuis le début de l’année.

De ce fait, certains prêteurs ont décidé de traiter en priorité les demandes de financements pour les achats immobiliers, d’où l’importance de faire appel à un intermédiaire bancaire pour son projet de regroupement de prêts.

Immobilier : les prix baissent partout en France

Dans la conjoncture actuelle du marché immobilier et du prêt à l’habitat, les spécialistes sont partagés sur l’évolution des prix du mètre carré.

En fait, quand certains voient les prémices d’un début d’une tendance haussière des prix de l’immobilier dans l’importante augmentation du nombre des achats, d’autres estiment que la hausse prévue pour les deux derniers trimestres 2015 ne durera pas.

En attendant d’y voir clair, c’est la baisse des prix du mètre carré qui est bien visible depuis le début de l’année.

Selon les statistiques officielles, les prix des appartements anciens ont reculé de 0,6 % en moyenne au cours du 2ème trimestre. Dans la capitale, le recul est de 0,4 % à la même période, soit une baisse de 3,1 % sur un an.

Pour les maisons, la baisse est plus importante, elle est de 1,9 % sur un an dans les régions Parisiennes, mais comme à l’accoutumé, elle est contrastée d’un département à un autre ou d’une région à une autre.