Des taux historiquement bas à l’assouplissement des critères d’octroi en passant par la rude concurrence que se livre les banques, tout laisse à croire que c’est en 2016 qu’il faut mettre en place un projet de crédit.

Les conditions d’emprunt « boostent » le nombre de transactions

Certes, la morosité économique et le niveau du taux de chômage rendent les Français prudents et les incitent plus à thésauriser qu’à se montrer investisseurs, mais force est de constater que les taux très bas ont boosté le nombre de transactions immobilières depuis le début de l’année.

Le marché de prêt immobilier est très dynamique depuis janvier 2016, grâce à l’attractivité des conditions de crédit et à la baisse continue des prix du mètre carré. En seulement 3 mois, certains établissements bancaires ont déjà accordé l’équivalent de plus de 30 % de leur production de l’année 2015.

Par rapport à la même période de l’année, les principales banques ont quasiment doublé leur nombre de transactions. Selon les observateurs, cette tendance devrait continuer, voire s’accentuer, dans les semaines et mois à venir.

De ce fait, après une année 2015 exceptionnelle, 2016 apparait comme l’année où il faut mettre en place un projet de crédit (acquisition immobilière, renégociation de prêt, rachat de crédit…)

De nombreuses opérations de renégociations et de rachats de prêts

Si les conditions actuelles « boostent » les projets d’acquisitions immobilières, il faut savoir qu’elles favorisent aussi le marché de la renégociation et du rachat de crédit immobilier.

Même si les établissements bancaires ont changé leurs politiques commerciales concernant les rachats de créances en décidant de laisser partir les clients souhaitant renégocier leurs encours, les statistiques montrent une hausse du nombre des rachats de créances.

Comme les banques ne fournissent plus d’effort pour garder leurs clients, ces derniers sollicitent facilement une banque concurrente ou un intermédiaire bancaire pour leur projet de rachat de prêts.

Certes, ce marché reste assez loin de l’euphorie du printemps 2015, mais les réseaux d’intermédiaires bancaires ainsi que les banques spécialisées continuent à traiter d’importantes demandes de rachat de prêt.