Selon une récente étude, les observateurs estiment que moins d’un emprunteur propriétaire sur quatre a effectué une demande de rachat de crédit immobilier en 2014. Une tendance étonnante, alors que les taux d’intérêts poursuivent leur recul en 2015.

Les Français ne sollicitent pas assez le rachat de crédit immobilier

Dans le contexte actuel du marché du crédit caractérisé par la baisse continue et généralisée des taux d’intérêts, force est de constater que les emprunteurs propriétaires ne sont pas nombreux à se tourner vers le rachat de crédit immobilier.

En se basant sur les statistiques publiées par la banque de France datées de novembre 2014, les observateurs estiment que seulement 24 % des prêts à l’habitat ont fait l’objet d’une demande de rachat de crédit en 2014. Soit un emprunteur propriétaire sur quatre.

Dans le détail, 35 % des Franciliens ont profité de cette opération bancaire pour alléger leurs mensualités. Ce pourcentage est de 27 % en région PACA, il se limite à 23 % en Aquitaine et tombe à 22 % en Midi Pyrénées.

Les constats montrent également que le pourcentage tombe à 14 % en Bretagne, en Basse-Normandie ainsi que dans le Limousin, soit moins d’un crédit immobilier sur sept.

La baisse des taux optimise la capacité d’emprunt

Pour les taux d’intérêt immobilier, l’année 2015 commence comme 2014 avait terminé, ils ont poursuivi leur baisse au mois de janvier selon plusieurs observatoires.

Cependant, les nouvelles statistiques font apparaître une hausse importante de la capacité d’emprunt des Français. Ce début d’année débute sur une baisse des taux particulièrement marquée et notamment pour les prétendants aux regroupements de crédits immobiliers.

Pour les prêts immobiliers classiques, les taux fixes pour les excellents projets sur une durée de remboursement de 20 ans, les taux d’intérêts étaient entre 2 % et 2,20 %.

Conséquence de cette tendance baissière des taux d’intérêts, la capacité d’emprunt et le pouvoir d’achat immobilier des Français poursuivent leurs lentes montées.

De ce fait, si les ménages modestes et les primo-accédant sont entre autre les principaux bénéficiaires de cette tendance, les détenteurs de crédits immobiliers peuvent aussi opter pour le rachat de crédit immobilier.