La banque centrale française considère les taux bas comme étant toujours d’actualité. Mais cette stabilité pourrait être bouleversée en cas de reprise d’activité du marché européen.

Une stabilité financière dans un marché dégradé

La Banque de France a rendu en début de semaine son rapport d’évaluation des risques et vulnérabilité du système financier.

Dans son analyse, l’institution bancaire met en exergue la stabilité financière en France. Selon elle, « les risques restent maitrisés dans un environnement macroéconomique  et financier globalement dégradé ».

La Banque de France garde tout de même un œil sur « les faiblesses des perspectives économiques » dans le monde.

Cette relative bonne nouvelle va profiter aux demandeurs d’emprunt. En effet, les actuels taux bas demeurent, à court-terme, toujours d’actualité. Les experts bancaires présument que « l’environnement des taux bas » ne sera pas modifié. Cela grâce à la « reprise modérée » de l’activité en Europe.

Les banques restent vigilantes en cas de reprise

La Banque de France estime que pour les établissements bancaires, ces taux bas sont à surveiller. En effet, les revenus des banques dépendent « fortement » des intérêts liés à leur activité de crédit. Les faibles taux incitent les banques à prendre plus de risques en allouant leurs portefeuilles sur des actifs aux rendements plus élevés.

Une remontée des taux d’emprunts sur les marchés financiers reste liée à la relance économique (hausse du taux d’inflation, changement de politique de la Banque centrale européenne)

Dans ce cas, les banques pourraient « corriger » les taux des prêts des particuliers. La Banque de France incite donc à la vigilance dans le domaine du marché résidentiel.

Les spécialistes français concluent leur analyse en insistant sur les conséquences d’une reprise : « Elle pourrait entrainer une aggravation des comportements risqués des prêteurs et emprunteurs ».