L’écart entre le prix de vente initial d’un bien immobilier et le prix final d’acquisition est tombé à 4,65 % selon un récent baromètre.Un baromètre pour mesurer l’écart entre le prix de départ et le prix de vente
Un nouveau baromètre a été créé en avril 2014 afin de mesure la différence entre le prix de vente d’un bien immobilier et celui d’achat final de ce dernier.
Autrement dit, ce nouvel indicateur mesure l’écart entre le prix de vente réel d’une maison ou d’un appartement et celui auquel ils ont été mis en vente au départ.
Selon les statistiques de ce baromètre, les écarts de prix immobiliers continuent de baisser. En fait, entre février 2014 et février 2015, cette variation était de 4,74 %.
Depuis elle a continué à baisser pour atteindre 4,65 % en avril 2015 sur 12 mois. Cependant, il existe une proportion entre les villes. Par exemple, cette différence est de 2,5 % à Paris contre plus de 10 % à Boulogne-sur-Mer.
Les ventes de logements neufs ont augmenté au premier trimestre
Depuis le début de l’année, force est de constater que les octrois de permis de construire et les mises en chantiers continuent de baisser, mais cette tendance n’a pas empêché une hausse de 15 % des ventes de logements neufs au premier trimestre selon le gouvernement.
Pour les investisseurs et les promoteurs immobiliers, ils estiment aussi avoir enregistré une importante hausse de leurs ventes depuis le début de l’année confirmant ainsi les statistiques du ministère du logement.
Selon les statistiques officielles, 22 000 appartements et 2 000 maisons individuelles neufs ont été vendus les 3 premiers mois de l’année, soit un rebond de 14,4 % par rapport à la même période de l’année 2014.
La principale raison de ce redressement concerne les lois de défiscalisation, surtout le dispositif d’investissement locatif Pinel.
Selon certains spécialistes, si cette embellie touche aussi les maisons individuelles, c’est parce que les conditions de financement immobilier sont devenues beaucoup plus souples pour les primo-accédants.
Les demandes de prêts immobiliers en forte hausse
La reprise du marché immobilier peut aussi être expliquée par l’explosion des demandes de crédit immobilier.
La baisse des taux d’intérêt associée à la vigueur retrouvée du marché immobilier entraîne logiquement un rebond mécanique du nombre de demandes des financements immobiliers depuis le début de l’année.
D’une part, les primo-accédants sont de plus en plus nombreux à franchir le pas pour un projet immobilier. D’autre part, les emprunteurs sont plus nombreux à opter pour le rachat de crédit immobilier par une autre banque.
Résultat, les demandent de financement immobilier explosent depuis le début de l’année et les prêteurs semblent éprouver des difficultés à y faire face.
