Selon une nouvelle étude réalisée par Standard & Poor’s, les prix de l’immobilier en France devraient augmenter en 2015 et 2016.

Immobilier : les prix devraient repartir à la hausse en 2015 et 2016

Une récente étude réalisée par l’agence de notation Américaine Standard & Poor’s annonce une nette baisse des prix immobiliers en France pour l’année 2014, une étude qui confirme les statistiques des professionnels du marché immobilier.

Par ailleurs, l’étude prévoit un retour à la hausse des prix de l’immobilier en 2015 et 2016. Certes, il n’y aura pas de hausse importante, mais une augmentation de 1 % l’année prochaine et de 2 % en 2016 sont à prévoir.

Les principales raisons qui expliquent cette étude sont les suivantes : l’évolution des taux d’intérêts des crédits à l’habitat, la possible reprise de l’activité économique en France ou encore la baisse des rendements des principaux plans d’épargne.

Cette étude montre également la reprise dès cette année dans plusieurs pays Européens comme le Royaume-Uni où les prix ont augmenté de 7 %, en Allemagne et en Irlande, la hausse est estimée à 4 %.

Qu’en est-il des taux d’intérêts ?

Le taux d’intérêt immobiliers ne cessent de baisser et de battre record sur record. En septembre, les banques ont accéléré le mouvement baissier des taux. Selon la dernière note de l’observatoire crédit logement/ CSA, le taux moyen est à 2,59 % (un nouveau record).

Certes les observateurs prévoient la continuité de cette tendance baissière au moins jusqu’à la fin de l’année 2014, mais il existe certains facteurs qui pourraient venir réduire ou mettre fin à l’ampleur de la baisse.

D’abord, l’autorité des marchés financiers (AMF) et la banque de France invitent les banques et les établissements de crédit à relever les taux d’intérêt des crédits qu’ils accordent aux particuliers.

Ces institutions insistent particulièrement sur les primes de risque qui sont déjà plus importantes que prévue. Ce qui pourrait amener les banques à durcir leurs critères d’octroi des crédits.

Ensuite, il y a la menace de la suppression des taux fixes en France. Selon plusieurs médias, le comité de Bâle envisage de réformer la manière dont les banques traitent les risques liés aux taux fixes.

En fait, le comité évalue l’impact que peut avoir sur le bilan financier d’une banque, une augmentation ou une baisse importante des taux. Le résultat de cette évaluation pourrait freiner les banques dans l’octroi des crédits à l’habitat à taux fixe.

Dans le cas contraire, pour conserver les taux fixes, les prêteurs pourraient augmenter leurs marges afin de minimiser les risques. Ceci impliquerait d’augmenter les taux d’intérêts.