Selon l’union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), les taxes foncières ont augmenté de plus 21 % en moyenne entre 2007 et 2012, soit 2 fois plus que l’inflation.

Augmentation des taxes foncières : le même constat dans toutes les villes

La taxe foncière que doivent payer les propriétaires est devenue une charge considérable sur leur budget, ces impôts locaux ont progressé en moyenne de 21 % en 5 ans sur l’ensemble du territoire.

Selon les statistiques publiées par l’union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), cette augmentation est deux fois plus forte que l’inflation (environ 8 %).

A paris, cette tendance haussière est de 9 % par an et dans certaines banlieues parisiennes telles que Saint-Denis, elle a dépassé les 30 % en 5 ans.

En province, le constant reste le même, voir excessif. A titre d’exemple, les Amiénois payent en moyenne plus de 1300 euros de taxe foncière par an.

L’augmentation de cette taxe est due principalement à la hausse des impôts dans les différentes collectivités locales (département, intercommunalité, commune…).

En effet, une multitude de petites augmentations entraine une hausse majeure, les taux cumulés des collectivités ont progressé de plus de 10 % en 5 ans.

Hausse de la taxe foncière : crainte des investisseurs, financement des aides sociales

Investir dans l’immobilier locatif, devient moins rentable et les investisseurs se font rares sur le marché de la pierre, leur principale crainte est l’évolution des taux des différents impôts locaux.

La taxe foncière représente plus de 2 mois de loyers, soit près de 20 % de la valeur locative. Dans ces conditions, il n’est pas évident de convaincre les potentiels investisseurs.

Certains investisseurs, surtout étrangers trouvent cette hausse excessive, les départements sont sans doute les premiers bénéficiaires de la hausse des taxes foncières, ils ont augmenté leurs taux en moyenne de 13 % contre 8 % pour les communes.

Les collectivités locales justifient cette hausse pour financer les aides sociales comme le RSA ou encore les APL…

A savoir que, depuis plusieurs années les départements font face à l’accroissement des charges liées aux prestations sociales de tout genre à cause de la hausse continue du taux de chômage et de la situation politico-sociale.