Les vendeurs de biens immobiliers ont encore baissé leur prix, c’est ce que confirment les notaires de l’INSEE qui remarquent un repli des prix de vente au deuxième trimestre, soit -1,2 sur un an.

Immobilier : baisse des prix dans toutes les grandes villes

Plus réalistes et mieux informés, les vendeurs immobiliers ont baissé leur prix. Dans la conjoncture actuelle, pour mettre toutes les chances de son côté dans un projet de vente immobilière, il faut demander le juste prix et ne pas surévaluer son bien immobilier.

Les différentes études statistiques sont catégoriques, les prix immobiliers baissent dans toutes les grandes villes y compris Paris.

Dans le détail, à Lille, c’est la baisse des prix des appartements anciens qui est la plus importante avec un recul de 6 % sur un an à 3 028 euros le mètre carrés.

A Marseille, on constate un repli de 4 % sur an à 2 613 euros par mètre carré. La tendance baissière touche dans la moindre mesure Bordeaux avec une baisse de 2 % sur an à 3 570 euros par mètre carré.

A Toulouse et à Paris, les prix ont baissé de 1,6 % sur an à 2 780 euros par mètre carré et de 0,8 % sur un an à 8 008 euros par mètre carré.

Par ailleurs, l’INSEE constate une contre tendance à Lyon où les prix ont augmenté de 1 % sur an à 3 651 euros par mètre carré.

Cependant, sur la même période, les statistiques ont constaté que les prix moyens sont sables pour les appartements (0,05%) et en hausse de 2,7 % pour les maisons.

Immobilier : les prix bas ne débloquent pas le marché

Malgré une tendance baissière des prix et des conditions de prêts particulièrement exceptionnelles pour ceux qui sont éligibles, les établissements prêteurs étant plus sélectifs, le marché immobilier Français est toujours au ralentit.

Le délai moyen d’une vente immobilière augmente encore, il a dépassé les 100 jours depuis le début de l’année. Selon les spécialistes, cet allongement est la conséquence de la loi ALUR qui impose de nouveaux critères dans le cadre d’une vente immobilière. Ainsi, le délai moyen de signature s’est aussi allongé passant de 7 jours à plusieurs semaines.

Les professionnels affirment que les nouvelles contraintes découragent les potentiels acheteurs et les plus modestes. Les primo-accédants arrivent à peine à devenir propriétaires et les plus modestes sont souvent exclus du marché avant même d’envisager un projet immobilier.

Les investisseurs aussi délaissent le marché immobilier Français et les logements de moindre qualité trouvent difficilement preneur.

Néanmoins, les demandes de location augmentent dans toutes les grandes villes avec une progression de plus de 10 % sur un an.