Parmi toutes les assurances proposées pour garantir un prêt immobilier, l’assurance perte d’emploi permet une prise en charge des mensualités durant une période de chômage. Concrètement sa mise en application est contraignante.

Une assurance non-obligatoire mais recommandée

Dans un crédit immobilier, l’assurance emprunteur garantie le remboursement du prêt en cas de décès, d’invalidité ou d’une perte d’emploi. Si dans les textes de loi, l’assurance est facultative, dans la réalité elle est quasiment rendue obligatoire par les organismes prêteurs.

Actuellement, 80% des assurances-crédits sont vendues par la banque ou l’établissement financier qui a accordé le prêt. Elles font partie du package des emprunts immobiliers.

L’assurance perte d’emploi, elle, garantie la prise en charge du remboursement des mensualités durant une période de chômage. Tout comme l’assurance-crédit, si elle n’est pas obligatoire, elle est fortement recommandée surtout en période d’incertitude économique. En cas de perte d’emploi, la banque s’assure de continuer de recevoir les mensualités.

Toutefois, tout le monde ne peut souscrire à cette assurance particulière. En effet, les organismes de crédits en restreignent l’accès.

Des conditions d’application strictes

L’emprunteur doit être un salarié en CDI (contrat durée indéterminée) et justifier d’une certaine ancienneté. Il ne peut dépasser une limite d’âge souvent située entre 55 et 65 ans. Enfin, le demandeur fournit la preuve de son attachement à un régime d’assurance chômage.

Bien souvent, l’assurance perte d’emploi court sur une durée comprise entre un et quatre ans puis elle peut être reconduite par tacite reconduction.

Il faut également prendre en compte le délai de carence. Ce délai correspondant à plusieurs mois (de 6 à 18) durant lesquels l’assureur ne prendra pas en charge les mensualités. Ce délai peut débuter soit à partir de la réception de la lettre de licenciement ou bien lorsque les premières allocations chômage seront versées.

A ce délai de carence, un délai supplémentaire sans indemnités peut s’ajouter : le délai de franchise (de 3 à 6 mois). Les assureurs limitent la durée du paiement des mensualités selon les contrats de 18 à 48 mois.

Les périodes de chômage ne peuvent pas être cumulées dans le temps : en moyenne trois au maximum sont possibles. Pour conclure, il faut noter que selon l’assurance souscrite et donc le prix payé, les paiements  des mensualités peuvent être soit totaux ou partiels.