Certes avec la législation en vigueur, il est possible d’opter pour un contrat d’assurance emprunteur autre que celui proposé par la banque. Mais, les chiffres montrent que peu d’emprunteurs changent d’assurance-crédit.

La loi Hamon ne concerne que 15 % des délégations d’assurance

Si l’assurance-crédit n’est pas éligible à la réalisation annuelle, il est cependant, possible de changer d’assureur dans les 12 mois qui suivent la signature de l’offre de prêts à condition que le nouveau contrat offre au moins les mêmes garanties.

Autrement dit, depuis l’entrée en vigueur de la loi Hamon en 2014, le souscripteur dispose de 12 mois pour changer d’assurance emprunteur. Cependant, les récentes statistiques montrent que très peu d’emprunteurs profitent de cet avantage.

En 2015, seules 15 % des demandes de délégation d’assurance étaient liées à la loi Hamon. En fait, les souscripteurs ne connaissent pas leurs droits en la matière et les prêteurs sont souvent réticents à laisser partir leurs clients.

De plus, avec le niveau historiquement bas des taux d’intérêts, les souscripteurs  n’évaluent pas forcément le coût de l’assurance sur leur financement.

La délégation peut faire baisser le coût du crédit

En théorie, elle n’est pas obligatoire, mais sans l’assurance emprunteur, il est inutile d’obtenir un prêt immobilier. Elle peut représenter jusqu’à 30 % du cout total d’un emprunt immobilier.

Cependant, opter pour un autre assureur peut permettre d’optimiser le coût de son crédit. Surtout pour les jeunes emprunteurs, l’économie à la clé peut être importante.

En fait, il faut savoir que le taux annuel effectif de l’assurance emprunteur (TAEA) varie en fonction des profils emprunteurs.

De ce fait, être jeune en bonne santé,  non-fumeur et ne pratiquant pas de sports extrêmes est un avantage. Pour ce profil emprunteur, le taux peut être deux fois moins élevé que le taux moyen proposé par les banques.