En France, désormais, plus de 50 % des propriétaires endettés ont un prêt immobilier sur une durée de remboursement d’au moins 20 ans. Force est de constater que les prêteurs accordent à nouveaux des financements sur de longues périodes.

Crédit immobilier : les durées d’endettement augmentent

Malgré le durcissement des conditions de financement pour certains profils emprunteurs, les statistiques montrent que les établissements bancaires prêtent désormais sur de longues périodes.

La majorité des Français qui achètent une maison ou un appartement, s’endettent sur des financements longs, au moins sur 20 ans.

Les durées de remboursement qui s’étaient considérablement réduites depuis quelques années, ont nettement augmenté depuis 2014. Certaines études montrent que 56 % des acheteurs immobiliers ont un financement immobilier sur 20 % et plus, alors que cette proportion n’était que de 44,5 % en 2013.

Les statistiques de l’Observatoire Crédit Logement /CSA montrent également que 21 % des Français optent pour les durées supérieures à 25 ans.

A savoir que cet allongement de la durée de remboursement favorise l’augmentation des demandes de financement des jeunes ou des foyers modestes.

A savoir qu’avec la baisse du montant d’apport personnel, les ménages modestes peuvent désormais s’endetter davantage et dans de bonnes conditions grâce à des durées de remboursement plus importante.

Des conditions de financement toujours attractives

Le mois dernier, les taux d’intérêt des crédits immobiliers étaient revenus à leur niveau de début d’année. En octobre, les acheteurs ont emprunté à 2,22 % en moyenne (hors assurance), contre 2,19 % un mois plutôt.

Selon l’Observatoire du Crédit Logement/CSA, il s’agit du 4ème mois de progression. Dans le détail, le taux moyen des financements immobiliers pour une acquisition immobilière dans le neuf était de 2,31 % (hors assurance).

Pour les emprunteurs achetant un bien dans l’ancien, le taux d’intérêt moyen était de 2,24 % en moyenne (hors assurance).

A savoir que depuis juin 2015, les taux d’intérêt ont progressé de 0,20 %, mais la hausse aurait pu être bien plus importante si les banques avaient décidé de répercuter la hausse des obligations assimilables du trésor à 10 ans sur leurs barèmes.

Malgré ce léger redressement, le marché des financements immobiliers reste très attractif. Le nombre de demandes depuis septembre est plus marqué que les années précédentes à la même période.