La chute des taux des prêts à l’habitat se poursuit. Durant l’été, leur moyenne s’est établie à 1,48 %. Les prochains mois devraient marquer un net ralentissement dans cette chute.

1,48 % : un taux d’emprunt plus attractif que jamais

Les taux des crédits immobiliers faiblissent de mois en mois, cela ne fait aucun doute. Durant la période estivale la moyenne des taux a chuté de 7 points de base en passant de 1,55 % en juillet à 1,48 % en août. Ce taux moyen est calculé hors assurance et confond toutes les durées d’emprunt.

Dans le détail selon les durées, les taux moyens sont recensés ainsi : 1,34 % sur 15 ans, 1,57 % sur 20 ans et 1,86 % pour 25 années d’emprunt. Ces niveaux sont exceptionnellement bas.

La baisse des taux profite au plus grand nombre et cela vaut autant pour les projets d’acquisition dans l’immobilier ancien que dans le neuf. Pour financer un bien neuf, les emprunteurs ont souscrit un crédit immobilier au taux moyen de 1,59 %. Pour l’immobilier ancien, ce taux moyen s’est fixé à 1,42 %.

La renégociation de crédit booste les financements immobiliers

Face à ces taux attractifs, les emprunteurs ne se font pas prier pour déposer des demandes de financement immobilier. Selon la Banque de France, la production d’emprunts immobiliers a établi un record de 21,1 milliards d’euros en juillet (contre 19,2 milliards en juin).

Il faut noter que ces encours de haut niveau sont motivés par la renégociation des prêts immobiliers. Car la renégociation de crédit compte pour 44,4 % des financements délivrés par les banques, une part prépondérante non-négligeable.

Jusqu’où les taux vont-ils baisser ?

La question qui se pose maintenant est de savoir jusqu’où (et quand) cette baisse des taux va se poursuivre ? Les indicateurs semblent montrer que cette tendance baissière va bientôt atteindre une stabilité relative.

En effet, les banques mènent une véritable bataille commerciale pour attirer les emprunteurs et donc de nouveaux clients. Cela a pour effet de diriger les taux des crédits immobiliers vers des niveaux planchers sous lesquels les banques entameraient davantage leur marge nette.

Les prochains mois devraient donc annoncer un ralentissement dans la chute des taux des crédits.