Les Français qui gagnent le plus n’ont pas forcément les meilleurs profils emprunteurs. C’est entre autres les conclusions d’une récente étude publiée par un réseau d’intermédiaire bancaire.

Pouvoir d’achat immobilier : des écarts importants entre les villes

Alors que les conditions d’emprunt favorables sont de retour et que les prix de la pierre n’évoluent que faiblement, le contexte reste avantageux pour tous ceux qui souhaitent acquérir un bien immobilier.

Cependant, les différences entre les pouvoirs d’achat réels (la surface que l’on acheté là où l’on vit compte tenu du salaire moyen local) restent encore  très importantes, selon les conclusions d’une récente étude.

A titre d’exemple : un emprunteur habitant à Saint Etienne avec des revenus moyens deux fois moins élevés qu’un emprunteur Parisien peut acquérir 3 fois plus de surface habitable.

Dans les grandes métropoles, avoir un salaire confortable n’est pas nécessairement synonyme d’accès facile à la propriété. Aujourd’hui, il existe des écarts importants entre le pouvoir d’achat réel en immobilier entre les grandes villes Françaises.

Si Paris fait exception, il faut savoir qu’elle n’est pas la seule à souffrir de cette tendance. Les villes comme Nice, Lyon ou encore Bordeaux sont aussi concernées.

Retour des taux d’intérêt au plus bas

Depuis le début de l’année, la quasi-totalité des banques ont baissé leurs barèmes de taux, jusqu’à 0,30 % pour certains prêteurs.

En ce mois de février, le coût moyen du prêt à l’habitat est ainsi de retour à son niveau de mai 2015 et toujours dans le sillage des obligations assimilables du trésor  (OAT 10 ans) qui ont également fortement reculé. A ce jour, ce taux d’emprunt d’Etat est à 0,65 % en moyenne contre 1 % décembre 2015.

Ainsi, à ce jour, il est possible d’obtenir un crédit à l’habitat à 2,2 % sur 20 ans et même à moins de 2 % dans certaines agglomérations avec des revenus importants et 10 % d’apport. C’est notamment le cas à Marseille (1,80 %) ou encore à Nice (1,95 %).

Il faut savoir que conjoncture actuelle caractérisée par le redémarrage de la demande, les banques sont actuellement en forte conquête de nouveaux clients et proposent des conditions attractives à tous les profils emprunteurs et sur toutes les durées de prêts, même si les primo-accédants sont souvent privilégiés.