Si connaître sa situation financière est une condition incontournable à toute demande de crédit immobilier, il faut savoir que tout projet immobilier est réalisé sur la base d’un solide plan de financement. Cependant, à quoi sert-il ? Qu’en est-il avec le rachat de crédit ?

Crédit immobilier : qu’est-ce qu’un plan de financement ?

Dans le cadre d’un projet immobilier (acquisition, construction), le plan de financement permet de mettre en parallèle toutes les dépenses liées au projet et toutes les ressources sur lesquelles l’emprunteur peut compter pour financer son projet.

En d’autres termes, ce plan permet de déterminer de façon claire et détaillée tous les besoins et les ressources qui composent le projet immobilier. Il peut aussi permettre d’évaluer la faisabilité du projet. En général, il est divisé en deux parties : les dépenses et les ressources

La partie dépense est composée du prix d’achat ou de la construction du bien, du prix des travaux éventuels, du coût des garanties, des frais de notaire…

La deuxième partie «  les ressources » est composée de l’apport personnel, du crédit bancaire classique, des prêts aidés ou encore des emprunts à la famille.

Plan de financement et remboursement anticipé : qu’en est-il ?

Compte tenu de l’importance du capital à mobilier pour financer l’achat d’un bien, il faut souvent cumuler plusieurs emprunts pour réunir le capital nécessaire, c’est-à-dire établir un plan de financement.

Cependant, il peut arriver que l’emprunteur prenne l’initiative de rembourser par anticipation l’ensemble ou une partie d’un de ses encours (prêt principal, prêt employeur, PTZ…). Cependant, il faut savoir que certain contrat peut interdire tout remboursement partiel inférieur ou égal à 10 % du montant initial du prêt.

Autrement dit, même avec un plan de financement, l’emprunteur peut solliciter un regroupement de crédit sous certaines conditions.

Par ailleurs, en cas de remboursement anticipé et si le contrat de prêt le prévoit, le prêteur peut demander le paiement d’une indemnité de remboursement anticipé.

A savoir que le montant de cette pénalité ne peut pas dépasser la valeur d’un semestre d’intérêt sur le capital restant au taux moyen du crédit.