Lors d’une demande d’emprunt, les allocations sociales perçues sont prises en compte dans le calcul du taux d’endettement. Mais avec les années, ces allocations peuvent cesser et impacter le remboursement du crédit.

Taux d’endettement et reste à vivre

Lors de la souscription d’un emprunt bancaire, le conseiller financier va calculer le taux d’endettement et le reste à vivre du demandeur afin de déterminer la faisabilité du crédit. Le taux d’endettement représente le pourcentage de charges stables et récurrentes par rapport aux revenus réguliers d’un ménage.

Parmi ces revenus récurrents, l’analyste financier va prendre en compte les salaires, les bénéfices industriels et commerciaux ou non commerciaux (BIC et BNC), les diverses pensions et également les allocations familiales.

Dans la majorité des cas, les banques tiennent compte des allocations familiales. Si les enfants sont en bas âge, la banque va retenir l’intégralité des prestations familiales dans le calcul des revenus. Par contre, si les enfants sont proches de la majorité, elles seront ignorées. Pour les enfants entre ces deux âges, l’établissement de crédits va pondérer le montant alloué selon l’âge.

La fin des prestations sociales impacte le budget des ménages

Avec l’évolution de la vie sociale et familiale, certaines allocations peuvent cesser d’être versées. Dans ce cas, cette baisse soudaine de revenus peut peser sur le budget mensuel du foyer. Face à des charges, qui elles restent inchangées, la situation peut être plus délicate.

Par exemple : un couple a contracté un emprunt immobilier lorsque ses deux enfants étaient en bas  âge. L’intégralité des allocations et prise en compte dans le calcul du taux d’endettement. Cependant, une fois l’âge des 16 ans atteint, les prestations ne seront plus versées (cet âge est susceptible de varier selon des conditions d’études ou d’emploi). Le foyer va donc rencontrer une baisse de ses revenus et voir son reste à vivre diminuer.

Les solutions pour réduire ses mensualités

Pour ne pas se laisser surprendre, ce couple peut s’adresser à son conseiller financier pour renégocier son taux d’intérêt ou moduler ses mensualités de remboursement.

Une autre alternative se présente également : le rachat de crédit. Le couple devra alors s’adresser à un autre établissement de prêts ou un intermédiaire en opération de banque. Le rachat d’emprunts permet de réduire les mensualités et le taux d’intérêt.

Une autre opération offre les mêmes avantages : le regroupement de crédits. Cette option réunit les divers prêts contractés : crédit automobile, immobilier ou à la consommation. Une fois rassemblés, les mensualités sont revues à la baisse. Cela permet de dégager une réserve d’argent supplémentaire.

Alors anticipez la fin des prestations sociales en simulant en ligne et sans engagement un rachat ou un regroupement d’emprunts.