Le crédit d’impôt dédié à la transition énergétique (CITE) est un avantage fiscal. Il est compatible avec le regroupement d’emprunts si les prêts réunis concernent des travaux en faveur des économies d’énergie.

Une réduction fiscale conditionnée

Le crédit d’impôt né en 2005 permettait aux emprunteurs de déduire de leurs revenus les intérêts de leur prêt immobilier pour l’achat de leur résidence principale. Il était valable pour les offres de prêt émises avant le 1er janvier 2011. Le prêt à taux zéro (PTZ) a pris le relais pour favoriser l’accès à la propriété des ménages français.

Aujourd’hui, un crédit d’impôt existe pour les travaux dédiés à la transition énergétique (CITE). En l’espèce, un ménage français peut déduire de ses revenus 30% des dépenses liées à des travaux entrant dans le cadre d’économies d’énergie (chaudière haute performance, isolation thermique, équipement de production d’énergie, etc.).

Ce crédit est plafonné à 8000 euros et concerne les habitations principales achevées depuis plus de deux ans.

Une baisse des taux qui profitent aux ménages

La baisse des taux d’intérêts des emprunts a incité de nombreux français à renégocier ou regrouper leurs prêts. Mais qu’en est-il de leur crédit d’impôt ?

Tout d’abord, le contribuable doit s’assurer que ses travaux entrent bien dans le cadre du crédit d’impôt avant d’envisager un financement.

Si le montant obtenu grâce à un prêt ou un rachat de prêts (montant supplémentaire affecté) est dédié à ces travaux d’économies d’énergie, le contribuable pourra profiter de cette réduction d’impôt. Cet avantage fiscal est également accordé au regroupement des emprunts déjà concernés par cette réduction d’impôt.

Ces rachats de crédits peuvent s’effectuer auprès d’intermédiaires bancaires qui assurent le lien entre les emprunteurs et les établissements de crédits.