Selon une récente étude, la différence entre les prix souhaités et les prix de vente réels d’un bien immobilier s’est considérablement réduite.

Immobilier : le taux de négociation est tombé à 4,5 %

Les vendeurs immobiliers sont de plus en plus raisonnables en cette fin d’année. Selon un récent baromètre, le taux de renégociation, c’est-à-dire, la différence entre le montant souhaité par le vendeur et celui de la transaction, se maintient désormais à 4,5 %.

Situé à 7 % il y a juste quelques mois, le taux de renégociation est retombé à 4,5 % fin 2015. Soit un nouveau point bas.

Ce réajustement est expliqué par l’état d’esprit des vendeurs qui sont devenus raisonnables sur le prix de mise en vente. Cette étude montre également qu’un bien immobilier est mis en vente au prix moyen de 210 070 euros pour se vendre à 200 590 euros.

De réelles disparités entre les villes

En France, le taux de négociation est tombé à 4,5 %, mais force est de constater que ce taux de négociation est plus important dans les grandes villes moyennes et les zones rurales.

A Paris ou à Lyon, les biens immobiliers se vendent quasiment au tarif indiqué. Seulement un taux de négociation de 2,55 % à Paris et 2,15 % à Lyon.

Bordeaux est la ville où la différence entre le prix affiché et le prix réel de vente, est inférieure à la moyenne nationale.

Par ailleurs, l’étude montre également que les écarts sont plus réduits pour les petites surfaces et plus importants pour les 5 pièces et plus.

Selon l’étude, les propriétaires affichent désormais le bon prix et les ventes sont de plus en plus rapides et simples. Plus de 50 % de biens immobiliers se vendent en moins de 60 jours. En 2014, le délai de vente moyen dépassait les 100 jours.