Depuis le début de l’année, le marché immobilier confirme sa reprise de 2015. Selon certaines études, les professionnels du secteur pourraient même vivre une année 2016 exceptionnelle grâce à la baisse des taux d’emprunt des prêts à l’habitat.

Immobilier : la baisse des taux va stimuler le marché

Après une année 2014 décevante, le marché immobilier a enregistré une reprise significative en 2015 avec 156 milliards d’euros de prêts immobiliers acceptés et 800 000 transactions (dans l’ancien) enregistrées, soit une hausse de 16 % par rapport à 2014.

Pour le logement neuf, le marché a aussi connu un fort redémarrage à l’augmentation des permis de construire. Plus de 352 000 logements neufs ont été construits l’année dernière comme en 2014.

Cependant, le dynamisme en 2015 s’explique principalement par des conditions d’emprunt particulièrement attractives et le maintien de ces dernières au cours des prochains mois devrait permettre une reprise durable du marché immobilier en 2016.

Le dynamisme est-il durable ?

Tous les facteurs déterminants laissent à penser que la nouvelle baisse des taux d’intérêt va encore se poursuivre, au moins jusqu’à la fin du 1er semestre. Cela pourrait favoriser le dynamisme du marché immobilier.

Par ailleurs, le moral des professionnels est aussi dans le vert avec des indicateurs qui affichent une reprise durable. Pour ces derniers, le volume de prêts à l’habitat accepté devrait atteindre 163 milliards d’euros cette année (hors rachat de crédit), soit une hausse de 4,5 % par rapport à 2015.

Pour le nombre de transactions dans le logement ancien, il devrait enregistrer une progression de 3,1 % par rapport à l’année dernière, soit 825 000 transactions.

Quant à la construction, les professionnels estiment que 379 000 logements neufs devraient être construits cette année, soit une hausse de 7,7 % par rapport à 2015.

Les banques pratiquent des politiques agressives

A ce jour, les candidats à l’accession peuvent profiter de taux d’emprunt très compétitifs. En fait, depuis le début de l’année, les banques optent pour des politiques agressives de conquête de clientèle.

Conséquence : des conditions attractives pour les bons profils, des exigences d’apport personnel en baisse et le grand retour des prêts longues durées spécialement dédiés aux primo-accédants et aux emprunteurs modestes.

Grâce à la baisse des OAT 10 ans et la politique accommodante de la Banque Centrale Européenne (BCE), ces conditions pourraient durer durant les prochains mois. De ce fait, le marché immobilier pourrait bien passer de nouveaux caps.