Selon une récente étude, le marché immobilier est particulièrement soutenu par la baisse constante des taux d’intérêt, mais force est de constater que les prix de la pierre augmentent dans plusieurs grandes métropoles Françaises.

La hausse des prix immobiliers se confirme

Depuis le début de l’année, les différentes études montrent que le marché immobilier continue à se redresser. En fait, les acheteurs, sensibles aux conditions actuelles de financement, sont de plus en plus nombreux.

Les grands réseaux bancaires constatent un nombre important des primo-accédants, des familles en quête de résidence secondaire, mais surtout le retour des investisseurs immobiliers. Conséquence : l’afflux des demandes provenant de ces profils, fait monter les prix de la pierre.

Une tendance déjà remarquée aux derniers mois de 2015 où les prix dans l’ancien ont progressé en moyenne de 0,5 % selon les notaires. Ainsi, la hausse des prix dans l’ancien commencée l’année dernière s’est confirmée en janvier 2016.

Une étude réalisée en janvier 2016 fait état d’une progression des prix du mètre carré sur un an dans plus de 60 % des grandes métropoles Françaises. A Paris, Lille et Nantes, la hausse est de 0,5 %, mais elle s’accélère à Bordeaux, à Lyon ou encore à Toulouse avec une hausse comprise entre 1,5 % et 2,5 % sur 12 mois.

Avec plus de 3 % sur un an, l’augmentation des prix est encore plus marquée sur Rennes et sur Strasbourg. A contrario, les prix ont nettement baissé à Marseille (- 2 % sur un an).

Le volume des transactions reste toujours soutenu

Certes, les prix immobiliers augmentent depuis plusieurs mois, mais force est de constater que la hausse des volumes de transactions est bien réelle, même si les conditions d’une reprise sereine et durable ne sont toujours pas présentes.

Malgré une hausse des demandes de financement, le nombre de projet abouti reste insuffisant pour que le marché immobilier soit fluide. Certains estiment que la tendance actuelle résulte essentiellement du très faible niveau des taux d’intérêt des prêts à l’habitat.

Toutefois, les statistiques montrent que le nombre de volume de transactions immobilières fait état d’une hausse de plus de 10 % sur les trois derniers mois contre 0,1 % à la même période en 2015.

En général, un tel niveau de transactions ne se constate que durant l’été, en hiver, le marché est traditionnellement calme. A savoir que le marché immobilier a bénéficié de très bonnes conditions de financement en ce début d’année, même si ce dynamisme cache de fortes disparités entre les régions.