Dans l’immobilier, l’année 2015 a été marquée par le retour des primo-accédants. Un retour favorisé par des taux d’emprunt très bas et dans une moindre mesure, le recul des prix immobiliers. Cependant, quel est le profil de ces emprunteurs en 2015 ?

Primo-accédants en 2015 : le portrait-robot

Le niveau très bas des taux d’emprunt immobilier, l’assouplissement des conditions de financement et l’allongement des durées de remboursement ont permis à de nombreux ménages d’emprunter pour acquérir un bien pour la première fois.

L’année dernière, les revenus moyens de ces emprunteurs étaient de 4 208 euros en moyenne, selon les statistiques d’un réseau d’intermédiaire bancaire.

Le montant de l’apport personnel était de 59 000 euros en moyenne, soit une baisse de 7 % par rapport à l’année précédente. Cet apport ne représentait que 25 % l’année dernière contre 37 % en 2014. Quant au montant du prêt, il a augmenté de 3,5 % à 170 996 euros.

Les statistiques montrent également qu’on devient propriétaire de son premier logement principal de plus en plus tard. L’année dernière, les primo-accédants avaient de 36,5 ans en moyenne, soit plus de 2 ans de plus qu’en 2014.

2016 : les primo-accédants au centre des politiques commerciales des banques

En ce début d’année, tous les facteurs indiquent que les conditions de financement devraient rester très attractives pour ceux qui souscrivent un prêt immobilier pour la première fois, hors petites variations saisonnières.

Avec cette nouvelle tendance, les primo-accédants devraient comme l’année dernière tenir l’un des rôles les plus importants. Selon certaines statistiques, près de 8 emprunteurs sur 10 étaient des primo-accédants en 2015.

Beaucoup plus qu’en 2014 et sera certainement plus nombreux encore cette année puisque depuis le début de l’année, les banques ont enregistré une hausse de 48 % des demandes de financement concernant une première accession.

Le prêt à taux zéro renforcé ainsi que les financements conventionnés élargis, seront très utilisés cette année. Sur les premières semaines de l’année, 67 % des demandeurs y sont déjà éligibles.