Ce début d’année est marqué par une nouvelle baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers. Selon les chiffres publiés récemment, le taux moyen s’établit à 2,15 % à ce jour, contre 2,20 % un mois plutôt. Voici quelques facteurs à savoir en ce début d’année.

Les critères d’octroi ont-ils évolué ?

En ce début d’année, force est de constater que la conjoncture reste favorable aux emprunteurs. Non seulement, les taux d’intérêt sont très bas et ont toutes les chances de conserver leur niveau actuel au moins jusqu’en août 2016. Mais, en plus davantage de ménages peuvent profiter de cette aubaine.

Les banques ont des objectifs de production très importants cette année. Elles ont donc assoupli leurs conditions d’octroi des crédits immobiliers.

Aujourd’hui, il est possible de trouver un financement immobilier sans apport. Sous certaines conditions, certaines banques peuvent financer jusqu’à 110 % du coût du projet. Cela est d’autant plus fréquent pour les primo-accédants et les jeunes emprunteurs de moins de 36 ans.

Par ailleurs, pour le reste, les critères d’octroi n’ont pas évolué. Les mensualités ne doivent pas dépasser le tiers des revenus net du foyer. Une situation financière et professionnelle stable est toujours indispensable. Le comportement bancaire des emprunteurs doit être serein…

Les principaux chiffres de ce début d’année

Une récente étude publiée par l’observatoire Crédit Logement/CSA détaille les statistiques du prêt immobilier sur les demandes accordées en ce début d’année.  Les résultats sont très intéressants.

Le taux moyen passe à 2,15 % : le mois dernier, le coût moyen du crédit a enregistré un recul de 0,05 point de base par rapport au mois précédent. A savoir qu’il était de 3,08 % en janvier 2013.

La part des prêts à taux fixes augmente encore : avec la baisse des taux d’emprunt, les taux variables sont devenus sans intérêt pour les Français. La part des taux fixes s’établit à 99,4 %. Un niveau inédit.

La durée moyenne de remboursement est de 209 mois aujourd’hui, contre 211 mois en décembre 2015. Une des conséquences des taux d’intérêt très bas, note l’observatoire.

29,6 % : c’est la progression du nombre de crédits immobiliers accordés sur les 12 derniers mois. Cela confirme la reprise du marché du crédit à l’habitat.