Investir dans l’immobilier locatif est actuellement un bon placement. Les spécialistes du marché estiment que le taux de rendement oscille entre 3 et 6 % par an.

Acquérir un bien attractif à la location

Selon une récente étude du Cercle de l’Epargne, 65 % des Français considèrent l’immobilier locatif comme le placement le plus rentable. La majeure partie des sondés souhaiteraient toucher régulièrement des loyers en prévision de leur retraite. Cependant avant de se lancer dans une telle opération financière, il vaut mieux connaître l’ensemble des règles qui la régissent.

Afin de garantir son capital, le propriétaire doit veiller au bon emplacement du bien loué. En effet pour éviter une évolution à la baisse des loyers, il est conseillé de choisir une zone à forte demande locative. Celle-ci peut-être près des campus universitaires ou des quartiers animés des villes étudiantes.

Les quartiers résidentiels aux alentours des grandes agglomérations sont également prisés. La proximité des commerces et des transports en commun sont d’autres arguments à mettre en avant dans une annonce de location.

Pour réussir cette opération immobilière, l’investisseur doit savoir quelle est la réglementation fiscale en vigueur. Actuellement, les revenus fonciers issus d’une location sont imposables à l’impôt sur le revenu. Les loyers sont alors imposables sur 70 % au barème de l’IR et aux prélèvements sociaux de 15,5 %.

Si les revenus fonciers n’excèdent pas 15 000 euros dans l’année, le régime dit microfoncier s’applique de plein droit. Ce régime particulier permet de bénéficier d’un abattement de 30 % appliqué par le fisc sur le montant brut des locations nues.

Investissement locatif : anticiper les dépenses

Pour un logement étudiant, si le capital de départ peut être inférieur à une habitation plus classique, il faut s’attendre à ce que le bien ne soit pas occupé en juillet et août. Par exemple, un studio de 25 m² acquis 100 000 euros et loué 350 euros/mois peut offrir un rendement de 4,2 % par an. Cependant, s’il n’est pas loué durant les congés d’été, ce taux tombera à 3,5 %.

Enfin, si l’acheteur acquiert un appartement, il doit éplucher les comptes rendus des assemblées générales du syndic. Cela afin de déceler et d’anticiper de futurs travaux. Le règlement de copropriété, lui, doit autoriser la location meublée. De plus, en cas de location saisonnière, le loueur doit obtenir l’accord des copropriétaires.