Ce qui paraissait difficile, voire impossible, il y a quelques années est presque devenu ordinaire. De nombreux emprunteurs négocient ou rachètent leur crédit immobilier à plusieurs reprises.

Les demandent de renégociation de prêt affluent à nouveau

Après des mois de baisse consécutive, les demandes de renégociation et de rachat de prêt immobilier repartent à la hausse. Selon, les publications de la Banque de France, ces financements représentent désormais plus de 30 % de la production totale des financements à l’habitat.

Ce nouvel afflux des demandes renégociation et de rachat de crédit est principalement favorisé par le niveau actuel des taux d’intérêt et par la politique commerciale des banques.

Selon certains baromètres de taux, il est possible d’obtenir un financement sur 15 ans à 1,59 %. C’est dans ce contexte que de nombreux emprunteurs réalisent qu’ils peuvent renégocier ou faire racheter les encours pour une deuxième, voire troisième fois.

Ainsi, depuis plusieurs semaines, les établissements prêteurs et leurs intermédiaires voient affluer à nouveau des demandes de rachat et de renégociation de prêt immobilier. Dans certains établissements plus d’un quart des demandes sont à leur deuxième rachat de crédit à l’habitat.

Deuxième rachat de prêt : changer de banque pour obtenir de meilleures conditions

Si les banques acceptent difficilement de renégocier un crédit existant afin de conserver leurs clients et leurs produits financiers, la plupart des prêteurs refusent catégoriquement une deuxième renégociation de crédit.

De ce fait, opter pour cette opération bancaire une deuxième fois nécessite souvent de changer de banque. Certes, cela peut prendre du temps et des démarches supplémentaires, mais le gain « substantiel » est tel que beaucoup d’emprunteurs sautent le pas.

Selon, les intermédiaires bancaires, plus de 80 % des deuxièmes ou troisièmes rachat de créances se font en optant pour un établissement bancaire concurrent. Avec les conditions actuelles de financement, il ne faut donc plus hésiter à tenter un nouveau projet de rachat de crédit immobilier.

A en croire certains intermédiaires bancaires spécialisés, ceux qui avaient déjà profité des taux attractifs en 2013 et 2014 font racheter les encours aujourd’hui et arrivent encore à générer des gains substantiels.

Pour rappel, pour que l’opération soit intéressante financièrement, deux principales conditions doivent être respectées : d’abord, il faut qu’il y ait une différence d’au moins 1 % entre le taux actuel du financement et celui proposé pour l’opération. Ensuite, la durée restante du prêt doit être importante.